retour 2017
Ce journal est accessible au public mais personne ne le lire alors inutile de faire un résumé de ma vie jusque là pour que les personnes comprennent d’où je viens et où je suis.
Pas de filtre, pas de lecteur, pas censure, pas de dramaturgie pour susciter l’empathie.
Juste moi et mon clavier. Pourquoi pas un fichier word ? Parce que ça se perd, parce qu’il n’y a pas de continuité. Alors tout regrouper ici c’est surement mieux. Et puis secrétement l’espoir que mon ange gardien le lise… c’est à lui que j’écris.
A toi Mickael.
Oui, j’ai écrit pendant 5 ans à un con et jamais à toi. A toi à qui je peux écrire comme à moi-même sans que ce soit à moi-même car toi tu es mon autre.
C’est vrai ça parait bête je t’ai toujours parlé quand ça n’allait pas mais jamais je ne t’ai écrit. Est-ce pour cela que tu n’as jamais réussi à me répondre?
Mais peut-être que c’est toi qui devrait m’écrire non ? Ce serait mieux peut-être, je n’ai jamais connu une personne capable de me dire ce que j’avais besoin d’entendre dans les moments où ça n’allait pas. Hier je lui disais à G. que personne n’avait fait pour moi ce que j’avais essayé de faire pour les autres, c’est à dire découper les montagnes en petites collines à franchir. Peut-être que toi tu pourrais le faire pour moi ? Peut-être pourrions-nous entremêler nos voix pour essayer de trouver une solution à ma vie?... Car oui toute ma vie est un problème. Je ne m’en sors pas, je ne m’en sors jamais. Et je suis sans cesse submergée par l’angoisse, une angoisse sourde qui me paralyse et m’empêche d’entrer dans l’action.
Bon là je me sens en colère...contre G. sentiment d’abandon… je dois y aller…